A body split in two will never sleep

ALESSANDRA D'URSO

du 5 juin au 15 juillet 2014

Pour sa première exposition à la galerie nuke, Alessandra d’Urso explore sa vision de l’union et de la séparation à travers la fragilité de ses sujets. Les fleurs et les corps nus peignent un tableau délicat, touchés par la lumière et les ombres. Le théorie du big bang suggère qu’à un certain moment la matière était réunie en un seul point, considéré comme la naissance de l’univers.

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Au début, nous étions tous un.

 

Nous sommes venus au monde par la séparation, aussi naturelle que dramatique, nous sommes sortis du corps de notre mère pour arriver à l’air libre. Dans les premières années de nos vies nous n’avions pas conscience du moi comme entité séparée de ceux qui nous entouraient. Nous voyions l’univers, et le monde qui y vivait comme un, et en grandissant, nous ne cessons pas de chercher cette chaleur et cette harmonie. Il y a une perfection sans nom dans la connexion. Le mot «atome» signifie littéralement «indivisible», mais la mécanique quantique permet à l’atome d’être divisé et réassemblé de la même manière que les rayons de soleil. La douleur dans la division, le désir de fusion. C’est avec passion et vérité qu’Alessandra photographie ses objets de la vie, et c’est nous qui profitons de la puissance de son expérience.

 

«A body split in two will never sleep.»